Emmanuel, Honoré de SAINVILLE dit "Le Loup de Sainville" (1861 -1930)
1873 (à 11 ans) 1887 (à 26 ans) 1925 (à 64 ans)
vers 1895 (à 34 ans) vers 1910 (à 50 ans) vers 1928 (à 67 ans)
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Les parents d'Emmanuel, Honoré de SAINVILLE :
Sa mère : Antoinette, Marie ROUHETTE de MONFORAND (1826-1905)
- Née le 15 octobre 1826 à 2 heures du matin - 6 place de l'Esplanade Cayenne, Guyane
- Déclarée le 2 novembre 1826 à 14 heures par Maximilien Pierre François ROUHETTE de MONFORAND
- Mariée à 17 ans, le 11 mars 1844 avec Armand, Guy de SAINVILLE - Saint-Germain-des-Prés (Loiret)
- Décédée le 2 avril 1905 à 23 heures, à l’âge de 78 ans à son domicile du 12 rue de Milan Paris, 9ème
Acte de naissance d'Antoinette Marie ROUHETTE de MONFORAND
15 octobre 1826 à 2 heures du matin - 6 place de l'Esplanade Cayenne - Guyane
Déclaration du 2 novembre 1826 à 14 heures par Maximilien Pierre François ROUHETTE de MONFORAND
(Archives de Guyane)
15 octobre 1826 à 2 heures du matin - 6 place de l'Esplanade Cayenne - Guyane
Déclaration du 2 novembre 1826 à 14 heures par Maximilien Pierre François ROUHETTE de MONFORAND
(Archives de Guyane)
Acte de décès d'Antoinette Marie ROUHETTE de MONFORAND - 78 ans - 2 avril 1905 (Archives de Paris)
Acte dressé par Charles BOSNARD adjoint au maire du 9ème, le 3 avril 1905 à 15 heures
Témoins :
Georges DUMONT (fils de Marguerite Geneviève de SAINVILLE et cousin germain d'Emmanuel de SAINVILLE) 36 ans - Capitaine de cavalerie breveté Demeurant à Chalons sur Marne (51)
Armand Louis de SAINVILLE (fils de Wilfrid Antoine de SAINVILLE) - 38 ans - électricien
Demeurant à Poissy (78)
Tous deux petits-fils de la défunte
À remarquer qu' Emmanuel de Sainville (44 ans) n'était pas témoin pour signer l'acte de décès de sa mère.
Sa sœur Marguerite (60 ans) n'était pas présente également.
Acte dressé par Charles BOSNARD adjoint au maire du 9ème, le 3 avril 1905 à 15 heures
Témoins :
Georges DUMONT (fils de Marguerite Geneviève de SAINVILLE et cousin germain d'Emmanuel de SAINVILLE) 36 ans - Capitaine de cavalerie breveté Demeurant à Chalons sur Marne (51)
Armand Louis de SAINVILLE (fils de Wilfrid Antoine de SAINVILLE) - 38 ans - électricien
Demeurant à Poissy (78)
Tous deux petits-fils de la défunte
À remarquer qu' Emmanuel de Sainville (44 ans) n'était pas témoin pour signer l'acte de décès de sa mère.
Sa sœur Marguerite (60 ans) n'était pas présente également.
Faire part de décès d'Antoinette Marie ROUHETTE de MONFORAND - 2 avril 1905 (Geneanet)
À chercher le lieu de la cérémonie des obsèques ?
À chercher le lieu de la cérémonie des obsèques ?
La tombe de la famille de MONFORAND au cimetière de Saint Germain des Prés (Loiret)
Le nom d'Armand de Sainville n'y figure pas, il est inhumé au cimetière de Saint Firmin des Bois
Le nom d'Armand de Sainville n'y figure pas, il est inhumé au cimetière de Saint Firmin des Bois
En 1888, un écrivain hongrois Sigismond de JUST (1863-1894) décrit dans son journal sa rencontre dans l'appartement parisien de Mme Antoinette Marie de Monforand, veuve de Sainville, mère d'Emmanuel de Sainville :
Dimanche 9 avril 1888.
'' Le soir, soirée chez Madame de Sainville. Elle est la mère d’Emmanuel de Sainville, le peintre.
Mais son fils (qui est très artiste) n’a pas eu d’influence sur elle, son intérieur et sa personnalité sont restés complètement « petit Faubourg » (genre madame de Thury).
Pauvrette, elle est sans goût artistique, bien qu’elle bénéficie d’un revenu annuel de quatre-vingt mille francs, du moins selon Jean Berge. Du reste, elle a l’air d’une femme tout à fait comme il faut et sympathique qui fait tout pour comprendre la musique et la peinture, hélas - es geht nicht. (c'est impossible)
Et ce qui est extrêmement triste : elle exige de sa famille et de son entourage de jouer de la musique, de cette manière, ils ont chanté pratiquement pendant toute la soirée, et plutôt faux. Le premier acte de Roméo et Juliette fut vociféré, la femme d’un officier de marine chantait Juliette faux et à tue-tête (d’une voix de bossu), son vieux mari (qui n’a jamais eu de voix) Roméo, le reste fut du ressort du chœur. Un divertissement divin !
Et je m’étonne qu’Emmanuel supporte ce dilettantisme effroyable. C’était à hurler.''
Généalogie de Armand Guy de SAINVILLE et sa descendance de 5 enfants issus de ses deux mariages
Son père : Armand, Guy de SAINVILLE (1785-1872)
- Né le 11 octobre 1785 - Paris 6ème
- Baptisé à l'église St Sulpice
- Aspirant de la Marine en 1816.
- Officier de marine
- Demeurait à Paris en 1828 au 28 rue de la Ville l'Évêque
- Veuf d'un premier mariage avec Louise de CHERET, décédée le 19 novembre 1842, au 31 rue Godot de Mauroy Paris 9ème arrondissement. Il aura de ce premier mariage 2 fils: Armand Louis, Wilfrid Antoine
- Marié, en seconde noce, le 11 mars 1844 à Antoinette, Marie ROUHETTE de MONFORAND - Saint-Germain-des-Prés (Loiret)
- Décédé le 22 avril 1872 au Château de Courbevaux - Saint-Germain-des-Prés (Loiret) à l’âge de 86 ans
Acte de décès d'Armand Guy de SAINVILLE établi le 23 avril à 15 heures - St Germain des près (Loiret) - (Archives du Loiret )
Décédé le 22 avril 1872 à 14 heures au Château de Courbevaux
Témoins :
Julien MARCHAND - 48 ans - cocher
Louis MEUNIER - 45 ans - domestique
Tous deux demeurant à Courbevaux
Décédé le 22 avril 1872 à 14 heures au Château de Courbevaux
Témoins :
Julien MARCHAND - 48 ans - cocher
Louis MEUNIER - 45 ans - domestique
Tous deux demeurant à Courbevaux
La tombe de la famille de SAINVILLE au cimetière de Saint Firmin des Bois (Loiret)
Armand Guy de SAINVILLE (11 octobre 1785 - 22 avril 1872) décédé à 87 ans
Armand Louis de SAINVILLE (1er janvier 1819 -7 juin 1872) décédé à 52 ans - Fils de Armand de Sainville et Louise de CHERET
Armand Louis de SAINVILLE était enseigne de vaisseau en 1842.
Armand Louis de SAINVILLE a un autre frère Wilfrid Antoine de SAINVILLE (né à Paris, le 10 avril 1827)
Louise de CHERET ((27 octobre 1793 - 18 septembre 1842) décédée à 47 ans - 1ère épouse de Armand Guy de SAINVILLE
Geneviève Marguerite BOUCART - épouse CROTTET ((????-1841) décédée à 87 ans - mère adoptive de Armand Guy de SAINVILLE
Armand Guy de SAINVILLE (11 octobre 1785 - 22 avril 1872) décédé à 87 ans
Armand Louis de SAINVILLE (1er janvier 1819 -7 juin 1872) décédé à 52 ans - Fils de Armand de Sainville et Louise de CHERET
Armand Louis de SAINVILLE était enseigne de vaisseau en 1842.
Armand Louis de SAINVILLE a un autre frère Wilfrid Antoine de SAINVILLE (né à Paris, le 10 avril 1827)
Louise de CHERET ((27 octobre 1793 - 18 septembre 1842) décédée à 47 ans - 1ère épouse de Armand Guy de SAINVILLE
Geneviève Marguerite BOUCART - épouse CROTTET ((????-1841) décédée à 87 ans - mère adoptive de Armand Guy de SAINVILLE
Acte de mariage - Saint Germain des Prés - Loiret
Armand Guy de SAINVILLE & Antoinette Marie ROUHETTE de MONFORAND - 11 mars 1844
(Archives du Loiret)
Témoins du mariage :
Étienne Marie BAILLY - 48 ans - propriétaire aux Matteaux - Château-Renard - ami du marié
Claude Auguste BLANCHET - 44 ans - percepteur des contributions directes - demeurant à Château-Renard - ami du marié
Louis Auguste DESMAZIS - 61 ans - propriétaire demeurant au château de Changy - Gy les Nonains - ami de la mariée
Étienne VILLEMARD - 60 ans - docteur en médecine - demeurant à Château-Renard - ami de la mariée
Maire :Charles PIGUET
"le futur a déclaré avec serment qu'il ignore ce que sont devenus ses père et mère au cours de la révolution, il a déclaré aussi ignoré les lieux de décès et le dernier domicile de ses aïeuls et aïeux."
Armand Guy de SAINVILLE & Antoinette Marie ROUHETTE de MONFORAND - 11 mars 1844
(Archives du Loiret)
Témoins du mariage :
Étienne Marie BAILLY - 48 ans - propriétaire aux Matteaux - Château-Renard - ami du marié
Claude Auguste BLANCHET - 44 ans - percepteur des contributions directes - demeurant à Château-Renard - ami du marié
Louis Auguste DESMAZIS - 61 ans - propriétaire demeurant au château de Changy - Gy les Nonains - ami de la mariée
Étienne VILLEMARD - 60 ans - docteur en médecine - demeurant à Château-Renard - ami de la mariée
Maire :Charles PIGUET
"le futur a déclaré avec serment qu'il ignore ce que sont devenus ses père et mère au cours de la révolution, il a déclaré aussi ignoré les lieux de décès et le dernier domicile de ses aïeuls et aïeux."
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En 1843 Étienne BERGERAT âgé de 27 ans était domestique à Courbevaux
(Archives du Loiret - Actes de mariage du 10 janvier 1843)
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Emmanuel, Honoré de SAINVILLE (1861-1930) Nom d'artiste " Loup de Sainville"
- Né le 8 juillet 1861 à 6 heures du matin dans le Château de la Vallée à Saint-Firmin des Bois (Loiret) déclaré 8 juillet 1861 à 17 heures par son père Armand Guy de Sainville devant Louis Terrasse (Maire) Témoins : Victor LEBERT - 51 ans - Garde particulier au Château de la Vallée - René LEMAÎTRE - 40 ans - Charron - demeurant au Bourg de St Firmin
- Marié à 31 ans, le 22 juin 1893 avec Laurence, Marie de GYÉMARE - Château de la Perchais - Guitté (22)
- Décédé à l’âge de 69 ans, le 11 mai 1930 au château de Courbevaux - Saint-Germain-des-Prés (Loiret)
- Sur sa tombe à Saint-Germain-des-Prés (45) figure le nom de son épouse Laurence de GYÉMARE
Carte postale - Emmanuel de SAINVILLE dit ''le Loup de Sainville'' vers 1925
Sa première sœur : Marguerite, Geneviève de SAINVILLE (1845 -1921)
- Née le 24 mai 1845 - au Château de la Vallée - Saint Firmin des Bois (Loiret)
- Mariée le 12 juin 1867, Paris avec Louis (Dit Henri) DUMONT (1834-1904)
- 1 enfant : Georges-Armand-Louis DUMONT (1868-1951)
- Décédée le 1er juin 1921, en son hôtel, 55 rue de Chézy - Neuilly-sur-Seine (Hauts de Seine) à l’âge de 76 ans
- Inhumée au Cimetière de Passy - Paris 16ème
- Figure dans l'annuaire de noblesse en page 321 avec le patronyme "de Sainville de Montferand"
Acte de naissance de Marguerite Geneviève de SAINVILLE - 1845
Naissance le 25 mai 1845 à 17 heures à St Firmin des Bois (Loiret)
Déclarée le le 24 mai 1845 à 13 heures par Armand Guy de SAINVILLE - 66 ans - propriétaire habitant à La Vallée - Saint Firmin des Bois (Loiret)
Témoins:
François GIRAUT - 58 ans - garde particulier - domicilié à La Vallée - St Firmin des Bois (Loiret)
Simon BOUDON - 30 ans - journalier - domicilié à St Firmin des Bois (Loiret)
Maire : Louis TERRASSE(Archives du Loiret)
Naissance le 25 mai 1845 à 17 heures à St Firmin des Bois (Loiret)
Déclarée le le 24 mai 1845 à 13 heures par Armand Guy de SAINVILLE - 66 ans - propriétaire habitant à La Vallée - Saint Firmin des Bois (Loiret)
Témoins:
François GIRAUT - 58 ans - garde particulier - domicilié à La Vallée - St Firmin des Bois (Loiret)
Simon BOUDON - 30 ans - journalier - domicilié à St Firmin des Bois (Loiret)
Maire : Louis TERRASSE(Archives du Loiret)
Sa seconde sœur : Marie, Sophie de SAINVILLE (1855 -1876)
- Née le 19 août 1855 - au Château de la Vallée - Saint Firmin des Bois (Loiret)
- Décédée le 2 juin 1876 à l’âge de 21 ans, son nom n'est pas mentionné sur les Registres de décès des mairies de St Germain des Prés et de St Firmin des Bois. Il est probable qu'elle soit décédée à Paris.
- Inhumée au cimetière de Saint Germain des Prés - Loiret
Acte de naissance de Marie Sophie de SAINVILLE - 1855 (Archives du Loiret)
Naissance le 19 août 1855 à 17 heures à St Firmin des Bois (Loiret)
Déclarée le 20 août à 9 heures du matin par Armand Guy de SAINVILLE - 66 ans - propriétaire habitant à La Vallée - Saint Firmin des Bois (Loiret)
Témoins :
Victor LEBERT - 41 ans - garde particulier - domicilié à La Vallée - St Firmin des Bois (Loiret)
Simon BOUDON - 42 ans - journalier - domicilié à St Firmin des Bois (Loiret)
Maire : Louis TERRASSE
Naissance le 19 août 1855 à 17 heures à St Firmin des Bois (Loiret)
Déclarée le 20 août à 9 heures du matin par Armand Guy de SAINVILLE - 66 ans - propriétaire habitant à La Vallée - Saint Firmin des Bois (Loiret)
Témoins :
Victor LEBERT - 41 ans - garde particulier - domicilié à La Vallée - St Firmin des Bois (Loiret)
Simon BOUDON - 42 ans - journalier - domicilié à St Firmin des Bois (Loiret)
Maire : Louis TERRASSE
Généalogie du second mariage de Armand Guy de SAINVILLE
Généalogie du premier mariage de Armand Guy de SAINVILLE
8 juillet 1861 - Registre des naissances - Emmanuel, Honoré de SAINVILLE
Château de la Vallée - Saint Firmin des Bois
(Archives du Loiret)
Château de la Vallée - Saint Firmin des Bois
(Archives du Loiret)
Emmanuel Honoré de Sainville, né le 8 juillet 1861 à 6 heures du matin au Château de la Vallée
à Saint-Firmin des Bois (Loiret).
Déclaré 8 juillet 1861 à 17 heures par son père Armand Guy de Sainville devant Louis Terrasse (Maire)
Témoins :
Victor LEBERT - 51 ans - Garde particulier au Château de la Vallée
René LEMAÎTRE - 40 ans - Charron - demeurant au Bourg de St Firmin
(Archives du Loiret)
à Saint-Firmin des Bois (Loiret).
Déclaré 8 juillet 1861 à 17 heures par son père Armand Guy de Sainville devant Louis Terrasse (Maire)
Témoins :
Victor LEBERT - 51 ans - Garde particulier au Château de la Vallée
René LEMAÎTRE - 40 ans - Charron - demeurant au Bourg de St Firmin
(Archives du Loiret)
Lieu de naissance de Emmanuel Honoré de Sainville le 8 juillet 1861
Emmanuel de Sainville reçoit une éducation digne se son rang. Nous ne savons pas s'il suit les cours d'un précepteur ou va à l'école publique de Saint Firmin des Bois. En 1851, cette petite commune avait la chance d'être pourvue d'une école et de pouvoir payer le salaire mensuel d'un instituteur (200 francs), même s'il était moins bien payé que le garde champêtre.
Armand de Sainville et Antoinette Rouhette de Monforand quitte La Vallée pour s'installer à Courbevaux entre 1861 et 1870.
Armand de Sainville et Antoinette Rouhette de Monforand quitte La Vallée pour s'installer à Courbevaux entre 1861 et 1870.
Paul Gache - Historique de St Firmin - Bulletin de la Société d’Émulation de l'Arrondissement de Montargis
Emmanuel de S. n’a que 10 ans, quand son père Armand de Sainville décède à Courbevaux, le 22 avril 1872.
Il assiste aux derniers instants de son vieux père, il en écrira ce souvenir et surtout la prémonition de sa mort dans un article intitulé : "Comment je suis devenu Métapsychiste Spiritualiste"
Revue Psychica n°85 - mars 1928
Le 7 octobre 1872, à 11 ans, Emmanuel de Sainville fait sa rentrée comme interne au Collège parisien Rollin (devenu Lycée Jacques Decour) avenue Trudaine dans le 9ème arrondissement.
Il entre en classe de 7ème, il sera affecté au 10ème quartier et sera inscrit sur le registre au numéro 27.
Emmanuel de Sainville à 11 ans - 1873 - Classe de 7ème Emmanuel de Sainville à 13 ans - 1875 - Classe de 5ème
Album du Collège Rollin - Archives de Paris
Album du Collège Rollin - Archives de Paris
Registre du Collège Rollin - Emmanuel de Sainville - 1872-1873 - Classe de 7ème (CM2)
(Archives de Paris)
(Archives de Paris)
Son correspondant Wilfrid Antoine de Sainville est un des frère de son père et de Louise de Cheret, sa première épouse décédée le 19 novembre 1842.
Ils sont 2 frères avec Armand Guy et Wilfrid Antoine.
Emmanuel et Wilfrid Antoine sont en fait des demi-frères avec une grande différence d'âge de 33 ans.
Cet ''oncle'' Wilfrid Antoine, le correspondant d'Emmanuel, exerçait la profession associé d'agent de change.
Deux adresses, une au 31 Neuve St Augustin à Paris et une autre au 10 rue du Chemin de fer à Nanterre.
Ils sont 2 frères avec Armand Guy et Wilfrid Antoine.
Emmanuel et Wilfrid Antoine sont en fait des demi-frères avec une grande différence d'âge de 33 ans.
Cet ''oncle'' Wilfrid Antoine, le correspondant d'Emmanuel, exerçait la profession associé d'agent de change.
Deux adresses, une au 31 Neuve St Augustin à Paris et une autre au 10 rue du Chemin de fer à Nanterre.
Album du Collège Rollin - Armand Point et Emmanuel de Sainville - 1873 - Classe de 7ème (CM2)
(Archives de Paris)
(Archives de Paris)
Les camarades de classe d'Emmanuel dans les années 1870 sont entre autres Pierre Muron, Émile Demelette, Alfred Bossy et Armand Point. Ce dernier deviendra peintre, s'installera en 1892 à Marlotte situé à 50 km de Courbevaux et restera en relation avec Emmanuel de Sainville.
Lors de la vente aux enchères des biens mobiliers de Courbevaux en octobre 1931, nous retrouvons 4 œuvres d'Armand Point dans l'inventaire du catalogue.
Emmanuel de Sainville continue sa scolarité avec ses camarades Point, Demelette et Bossy.
Albert Bossy et Emmanuel resteront très amis après s'être rencontrés sur les bancs du Collège Rollin.
Albert Bossy fera des études de droit comme E.de S.
Il sera son témoin de mariage en 1893. Albert Bossy deviendra Secrétaire de la Société des Amis du Louvre.
A sa mort en 1904, Albert Bossy lèguera une partie de sa collection d'art à Emmanuel de Sainville.
Albert BOSSY - Docteur en Droit Né le 30 avril 1862 à Paris. Décédé à 41 ans, le 1er septembre 1903 à 4 heures du matin au 24 rue de l'Orphelinat - Meudon (92) Acte de décès 1er septembre 1903 à 16 heures. Témoins: Louis BOSSY (frère de Alfred BOSSY) - 30 ans - notaire résidant 11 rue des Pyramides - Paris Henri François GRIGNON (beau-frère de Alfred BOSSY) 53 ans - notaire - résidant 26 Bd St Michel - Paris Inhumé le 4 septembre 1903 Sépulture au Cimetière du Montparnasse - Paris Photo du Collège Rollin - 1872 - Archives de Paris |
En 1873-1874 il entre en classe de 6ème. En 1874-1875 il est en classe de 5ème.
En 1875-1876 il est en classe de 4ème.
Emmanuel de Sainville se distingue en grammaire, un article du Figaro fait le compte-rendu des bons élèves des différents collèges parisiens.
Le Figaro - 9 août 1876
Le 30 septembre 1876, il est inscrit comme sortant pour cause de maladie.
Les années suivantes, il n'apparait plus sur les registres du Collège Rollin.
Les années suivantes, il n'apparait plus sur les registres du Collège Rollin.
A-t-il changé de Collège? Des recherches sont en cours.
Au cours du XIXème siècle deux groupes de baccalauréats se distinguent : les baccalauréats ès lettres et ès sciences que l'on prépare au sein des lycées. Il existait également trois autres baccalauréats qui sont des grades intermédiaires des études supérieures menant à la licence.
Emmanuel de Sainville, lui se dirigera vers les études de droit. Ici également des recherches sont en cours pour savoir en quelle année il aurait passé sa licence de droit et se serait inscrit au barreau parisien.
Vers 1880, Emmanuel de Sainville étudie le droit et obtient une licence, mais n’occupera sans doute jamais sa fonction d’avocat à la cour d’appel de Paris. Il vivra surtout de ses rentes.
Annales de la Société historique & archéologique du Gâtinais (1905)
Petite erreur sur le second prénom, ce n'est pas Henri, mais Honoré.
Sur d'autres documents nous avons trouvé également comme second prénom : Hervé.
Petite erreur sur le second prénom, ce n'est pas Henri, mais Honoré.
Sur d'autres documents nous avons trouvé également comme second prénom : Hervé.
En 1881, pour ses 20 ans, comme tous les hommes de son âge, il est convoqué au conseil de révision militaire.
Registre du Bureau de Recrutement de la Seine - 1881 - Archives de Paris
CLASSE 1881 - MATRICULE 1382
Ne fera pas son service militaire, ''dispensé'' pour cause d'enfant unique avec une
mère veuve : Antoinette Marie de Montforand ayant perdu son mari en 1872.
En 1881, il réside avec sa mère au 31 rue Godot de Mauroy - Paris 9 ème.
Quelques détails importants, dans la description physique, sa taille : 1,84 mètre, yeux bruns.
Il est ''étudiant en droit''. Son degré d'instruction est au ''niveau 5'' (à vérifier à quoi correspond ce chiffre pour l'armée de l'époque) .
Il passera dans la réserve de l'armée active le 1er juillet 1887.
Il exécutera des périodes de réserves dans l'Infanterie en tant que ''télégraphiste manipulant'' :
Du 3 au 29 octobre 1888 au 24ème Régiment d'Infanterie (n°589)
Du 1er au 28 juillet 1891 au 24ème Régiment d'Infanterie à Paris(n°695)
Il passera dans l'armée territoriale le 1er novembre 1895 et exécutera une période d’exercices toujours comme ''télégraphiste manipulant''' :
Du 20 juin au 2 juillet 1898 au 102ème Régiment d'Infanterie.
Il passera dans la réserve de l'armée territoriale le 1er novembre 1901 et sera affecté successivement au 71ème Régiment d'Infanterie, puis au 23ème
Régiment d'Infanterie Coloniale et pour finir au 5ème Régiment du Génie comme ''auxiliaire télégraphiste''.
Il est mentionné la Garnison d'Infanterie de la Place de Paris au 14ème Bataillon.
Il sera libéré définitivement des obligations militaire le 1er octobre 1907.
Ce qui explique qu'en 1914 à environ 53 ans, il ne participe pas à la Grande Guerre de 1914 - 1918.
Différentes adresses sont mentionnées :
8 octobre 1883 : 39 rue d'Amsterdam - Paris 9ème
12 septembre 1886 : 16 rue de Bellain, chez M. Cardon - Douai (Nord)
Sans date : 39 rue d'Amsterdam - Paris 9ème
4 mai 1895 : 12 rue de Berlin (devenue rue de Liège) - Paris 9ème
Emmanuel, Honoré de Sainville en 1887 - Document Magali Warcollier
En 1887, Emmanuel de Sainville, expose au Salon des Artistes Orléanais, une grande toile intitulée (1,50 x2m) La lessive d'hiver à la mare du Chesnoy. Elle est signée du nom de J. Courbevaux (de St Firmin)
En 1888, un écrivain hongrois Sigismond de JUST (1863-1894) fréquente l'intelligentsia parisienne et les cafés littéraires comme le Café Voltaire place d'Odéon (devenu depuis le siège des éditions Flammarion). Un café où se rencontrent les peintres et les écrivains, les hommes politiques et les journalistes. Un lieu de liberté de conversation et de joutes oratoires.
Dans son journal, daté du dimanche 19 février 1888,
il dresse le portrait d'Emmanuel de Sainville :
''Le soir, j’arrive parmi les premiers, vers neuf heures pour
un grand « thé littéraire » chez Jean Berge. Et voici la société :
Buffenoir, le poète naguère communiste, Fouquet, Ostrorog,
de Gayffier, M. de Sainville (peintre) :
il est grand, svelte, mais légèrement disproportionné, le jeune homme est d’environ vingt-six ans. Des cheveux noirs qui se redressent sur la tête, sourcils noirs, yeux vert bleu, moustache blonde et bouc pointu, également blond. On croirait qu’il se teint les cheveux et les sourcils. Nez crochu, tombant. Voix profonde, mais douce. Tout le personnage est complexe, composé d’extrêmes''
Le mardi 21 février 1888, toujours en compagnie de Jean Berge, Sigismond de Just rendent visite à Emmanuel de Sainville dans son atelier du 9ème arrondissement :
''Chez moi, Jean Berge vient à trois heures pour le thé. Il est de bonne humeur, venant juste de se lever.
Nous allons chez les Vacarescu, pour une visite rapide. Elena nous montre l’album que Carmen Sylva a peint pour ses poèmes.
De là, avec Jean Berge nous allons à l’atelier de Sainville, 56 rue Notre Dame de Lorette, 6° étage.
Un atelier plein de lumière, de couleurs, beaucoup de lumière, trop de lumière, des tableaux.
Une grande composition montrant des paysans déterrant des carottes, à la nuit tombante, sans soleil,
et il y a cependant des couleurs éclatantes comme si c’était en plein soleil.''
Un grand merci à Alain SERVANTIE qui nous a transmis ces extraits traduits du journal de Sigismond de JUST.
Le texte intégral de ce journal sera bientôt publié en français.
''Chez moi, Jean Berge vient à trois heures pour le thé. Il est de bonne humeur, venant juste de se lever.
Nous allons chez les Vacarescu, pour une visite rapide. Elena nous montre l’album que Carmen Sylva a peint pour ses poèmes.
De là, avec Jean Berge nous allons à l’atelier de Sainville, 56 rue Notre Dame de Lorette, 6° étage.
Un atelier plein de lumière, de couleurs, beaucoup de lumière, trop de lumière, des tableaux.
Une grande composition montrant des paysans déterrant des carottes, à la nuit tombante, sans soleil,
et il y a cependant des couleurs éclatantes comme si c’était en plein soleil.''
Un grand merci à Alain SERVANTIE qui nous a transmis ces extraits traduits du journal de Sigismond de JUST.
Le texte intégral de ce journal sera bientôt publié en français.
En 1889, Emmanuel de Sainville, expose une fois de plus au Salon des Artistes Orléanais, deux toiles intitulées La fin du jour à la ferme et Portait de Mademoiselle C.de R. Toujours sous le pseudonyme de J. Courbevaux.
On ne possède très peu d'éléments sur la période qui suit ses études. Emmanuel de Sainville prend des cours de dessins dans des ateliers montmartrois. On peut penser que c'est sur les conseils de son ami Armand Point. Dans un catalogue aux éditions de l’Échelle de Jacob de Pierre Sanchez est mentionné qu'Emmanuel de Sainville à été l'élève de Jules Joseph Lefebvre, un ancien boulanger devenu peintre à Montmartre. Il donnait des cours à l'Académie Julian au 28 rue Fontaine avec entrée rue Fromentin. (Paris 18ème). Des recherches sont en cours pour en savoir plus sur ces cours de peinture à Montmartre. Un fonds d'archives de l'Académie JULIAN avec le répertoire des anciens élèves existe. Il nous permettra de connaitre la période à laquelle E.de S. y suivi des cours. |
Vers 1889, Emmanuel de Sainville rencontre Georges Poirel, éditeur, à qui certains ont attribué le sobriquet de "mage", des peintres symbolistes comme Armand Point sont fréquemment invités à ses soirées.
Emmanuel de S. dans un article de Psychica de 1928 raconte sa rencontre avec Poirel.
Emmanuel de Sainville - Psychica - 1928
Dans ce Montmartre bohème du XIXème siècle, des séances de spiritisme se déroulaient au cabaret Le Chat Noir, haut lieu de rencontre du Tout Paris, situé au 68 bd de Clichy dans le 18ème arrondissement.
Extrait du livre de Christophe Beaufils : Josephin PELADAN (éditions Jérôme Millon -1993)
E. de Sainville rencontrera plus tard l'occultiste écossais Samuel Liddell MacGregor Mathers.
Samuel Liddell MacGregor Mathers s'installa à Paris, après avoir quitter Londres en mai 1892.
Samuel Liddell MacGregor Mathers (1854-1918)
Emmanuel de Sainville - Psychica - 1928
Emmanuel de Sainville a une trentaine d'années.
En décembre 1891 et 1892, nous trouvons les premières traces dans un catalogue d'une exposition parisienne dans laquelle il figure .
Cette exposition est organisée par la Société Internationale de Peinture à la Galerie Georges Petit 8 rue de Sèze, Paris 9ème .
Cette galerie était anciennement rue Godot de Mauroy en 1881, rue dans laquelle habitait Emmanuel de Sainville. L'avait-il rencontré quand il était plus jeune ?
Son camarade de Collège, Armand Point expose également quelques unes de ses œuvres.
En décembre 1891 et 1892, nous trouvons les premières traces dans un catalogue d'une exposition parisienne dans laquelle il figure .
Cette exposition est organisée par la Société Internationale de Peinture à la Galerie Georges Petit 8 rue de Sèze, Paris 9ème .
Cette galerie était anciennement rue Godot de Mauroy en 1881, rue dans laquelle habitait Emmanuel de Sainville. L'avait-il rencontré quand il était plus jeune ?
Son camarade de Collège, Armand Point expose également quelques unes de ses œuvres.
Georges Petit Une affiche du salon International de peinture
Dictionnaire des catalogues des Expositions à la Galerie Georges PETIT (1881-1934) - ÉCHELLE DE JACOB - PIERRE SANCHEZ
Le portrait de Mme de Sainville est-il celui de sa mère ou celui de sa future femme Laurence Gyemare avec laquelle il se mariera en juin 1893 ?
Il est fort probable que ce serait plutôt celui de sa mère, l'exposition ayant commencé en décembre 1892 et le tableau forcement peint avant.
En espérant trouver une reproduction de ce portrait pour confirmer ces hypothèses.
Il est fort probable que ce serait plutôt celui de sa mère, l'exposition ayant commencé en décembre 1892 et le tableau forcement peint avant.
En espérant trouver une reproduction de ce portrait pour confirmer ces hypothèses.
Cliquer ici pour modifier.
Le 28 mars 1893 s'ouvre le second Salon de la Rose Croix au Champ de Mars à Paris, organisé par le Sar Péladan, de son vrai nom Josephin Péladan.
Tout le mysticisme oriental de ce personnage original transparaît sur cette image prise par le photographe belge Walter Damry vers 1895.
Il fait partie de ces personnalités qui s’insurgent contre le matérialisme ambiant, contre les mouvements artistiques réalistes et naturalistes et prônent un renouveau de la spiritualité qui s’exprime dans l’éclosion de nombreuses associations à caractère ésotérique.
Il dénonce vigoureusement la laideur du monde moderne qui, selon lui, s’incarne dans le naturalisme d’Émile Zola, dans le judaïsme affairiste et le laïcisme maçonnique.
En 1893, Emmanuel de Sainville expose dans ce Salon de la Rose Croix deux œuvres au côté de 77 autres artistes peintres.
Son ami de collège Armand Point y expose également une dizaine d'œuvres.
275 peintures, dessins, sculptures seront présentés au public pendant un mois.
Malheureusement, en consultant le catalogue, il n'existe pas de reproduction des œuvres de E.de Sainville.
Le nom du tableau 212 "Kypris Laksmi" fait référence à la divinité Aphrodite en Inde
Sur divers documents, figure une adresse au 56 rue Notre Dame de Lorette Paris 9ème (1893)
et une autre au 45 rue Notre Dame de Lorette chez M.Touret (1908).
Emmanuel de Sainville évoquait "son atelier à Paris" dans un texte en 1927.
Le 56 rue Notre Dame de Lorette est un atelier d'artiste peintre, une pièce unique comme il est décrit dans l'inventaire de 1931 après son décès.
Cet atelier était loué au propriétaire Eugène BAUDIN demeurant 22 rue Chauchat - Paris 9ème.
Le loyer annuel était de 3.920 francs payable d'avance chaque trimestre.
Extrait de l'inventaire des biens d'Emmanuel de Sainville après son décès - 27 juin 1931
(document Stéphane Paroux)
Le détail de l'inventaire sera publié prochainement sur la page ''autres documents''
Annuaire du Paris Mondain - 1908
Au 56 rue Notre Dame de Lorette est situé l'immeuble où Paul Gauguin est né le 7 juin 1848.
Paul Gauguin écrivait "je suis un sauvage, un loup dans les bois sans collier".
Le nom d'artiste de Loup de Sainville aurait-il été inspiré par cette phrase?
56 rue Notre Dame de Lorette - Paris 9ème
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A 32 ans, Emmanuel de Sainville va prendre pour épouse Laurence de Gyemare en juin 1893.
La cérémonie de mariage aura lieu en Bretagne au Château de Guitté dans la famille de sa femme.
La cérémonie de mariage aura lieu en Bretagne au Château de Guitté dans la famille de sa femme.
Publication des bancs dans un journal du 6 juin 1893
Acte de mariage d'Emmanuel de SAINVILLE et de Laurence de GYEMARE - 22 juin 1893 à 10 h du matin - Guitté (22)
(archives des Côtes d'Armor)
sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/EC/ecx/consult.aspx?image=090283353583442
Officier d'État-civil : François DARTOIS - adjoint au maire
Les pères de la mariée et du marié sont décédés.
Les mères de la mariée et du marié sont présentes et consentantes :
Louise Félicité Alix de GAY (mère de Laurence de GYEMARE)
Antoinette Marie de MONTFORAND (mère d'Emmanuel de SAINVILLE)
Témoins :
Paul SÉBERT - 42 ans - propriétaire - beau-frère de la mariée - demeurant à St Brieuc (22)
Ernest de GAY - 67 ans - propriétaire - oncle de la mariée - demeurant à Rennes (35)
Albert BOSSY - 30 ans - docteur en droit - ami du marié - demeurant à Paris (75)
Georges DUMONT - 30 ans - sous-lieutenant - neveu du marié - demeurant à Saumur (49)
Contrat de mariage établi le 31 mai 1893 chez Me ????? notaire à Guenroc (22)
chercher contrat de mariage
Laurence, Marie de GYÉMARE (1872 -1901)
- Née le 29 avril 1872 à Guitté (22)
- Mariée à 22 ans, le 22 juin 1893 avec Emmanuel, Honoré de SAINVILLE - Château de la Perchais - Guitté (22)
- Décédée très jeune à l'âge de 29 ans, le 29 novembre 1901 à Paris 9ème, 12 rue de Berlin (rue de Liège)
- Inhumée avec Emmanuel, Honoré de SAINVILLE au cimetière de Saint Germain des Prés - Loiret
Laurence de GYÉMARE à Courbevaux (Photo de Gilbert BAUMGARTNER)
Nous espérons trouver d'autres photos de Laurence de Gyemare et pourquoi pas la photo de mariage avec Emmanuel de Sainville.
Merci d'avance à ceux qui pourront nous aider.
Merci d'avance à ceux qui pourront nous aider.
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Un lien de parenté existait entre la famille maternelle d'Emmanuel de Sainville et la famille paternelle de Laurence de Gyemare.
Auguste Dominique de GYEMARE s'était marié avec Marie Charlotte Théodore Zoé ROUHETTE de MONFORAND
(13 février 1788 - 4 avril 1860) née et décédée à Sées (Orne)
Laurence de Gyemare était leur petite-fille.
Marie Charlotte Théodore Zoé ROUHETTE de MONFORAND (1788-1860) avait un frère Maximilien Pierre François ROUHETTE de MONFORAND (1786 -1876), ce frère est décédé à Courbevaux le 31 mars 1876 à minuit.
(témoins Pierre MEUNIER - 50 ans - manœuvre à Courbevaux & Jean COMPAT - 45 ans - aubergiste à Saint Germain des près)
Maximilien Pierre François ROUHETTE de MONFORAND était marié avec Louise Blanche Nathalie POILLOÜE de ST MARS.
Emmanuel de Sainville était leur petit-fils
Auguste Dominique de GYEMARE s'était marié avec Marie Charlotte Théodore Zoé ROUHETTE de MONFORAND
(13 février 1788 - 4 avril 1860) née et décédée à Sées (Orne)
Laurence de Gyemare était leur petite-fille.
Marie Charlotte Théodore Zoé ROUHETTE de MONFORAND (1788-1860) avait un frère Maximilien Pierre François ROUHETTE de MONFORAND (1786 -1876), ce frère est décédé à Courbevaux le 31 mars 1876 à minuit.
(témoins Pierre MEUNIER - 50 ans - manœuvre à Courbevaux & Jean COMPAT - 45 ans - aubergiste à Saint Germain des près)
Maximilien Pierre François ROUHETTE de MONFORAND était marié avec Louise Blanche Nathalie POILLOÜE de ST MARS.
Emmanuel de Sainville était leur petit-fils
Après le mariage, le couple de Sainville part surement en voyage de noces
(pour l'instant nous ne connaissons pas la destination, ni la durée)
A leur retour Emmanuel et Laurence de Sainville s'installent à Courbevaux, comme on le voit sur cette photo leur vie de châtelain est sereine.
Laurence de GYÉMARE et Emmanuel de SAINVILLE à Courbevaux avant 1900 (Document de Gilbert BAUMGARTNER)
Vers 1900, le couple de Sainville avait également une résidence parisienne au 12 rue de Berlin dans le 9ème, (devenue rue de Liège). C'était également l'adresse de la mère d'Emmanuel de Sainville.
C'est dans cet immeuble que décèdera sa femme Laurence de Gyémare.
12 rue de Liège - Paris 9ème
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,Le Manoir de Courbevaux aurait été remanié au début du printemps 1901.
Un relevé des factures de la Tuilerie à vapeur d'Alexis DESLINS située à Château-Renard indique des livraisons de briques d'avril à décembre 1901.
Plus de 50.000 briques sont livrées à Courbevaux. Cette tache occupera presque exclusivement le maçon Désiré Philippe LEMPEREUR de Château-Renard en cette année 1901.
Alexis DESLINS (1863-1946) - Désiré Philippe LEMPEREUR (1863-1928)
Reste à évaluer ce que représente ces 50.000 briques en surface de construction.
Un relevé des factures de la Tuilerie à vapeur d'Alexis DESLINS située à Château-Renard indique des livraisons de briques d'avril à décembre 1901.
Plus de 50.000 briques sont livrées à Courbevaux. Cette tache occupera presque exclusivement le maçon Désiré Philippe LEMPEREUR de Château-Renard en cette année 1901.
Alexis DESLINS (1863-1946) - Désiré Philippe LEMPEREUR (1863-1928)
Reste à évaluer ce que représente ces 50.000 briques en surface de construction.
Alexis DESLINS - tuilier au lieu-dit la Tuilerie à Château-Renard (Loiret)
Né le 9 octobre 1863 à Triguères (Loiret) - Décédé le 31 août 1946 à Château-Renard
Désiré Philippe LEMPEREUR - maçon - domicilié au lieu dit les Préfiots - Château-Renard
Né le 28 avril 1863 à Chaumont sur Tharonne (Loir et Cher) - Décédé 20 août 1928 à Château-Renard
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Extrait de la Succession d'Emmanuel de SAINVILLE - 27 juin 1931
Cet acte est une référence à un autre acte dressé à la succession au décès de sa mère en 1905.
Ce qui confirme que les modifications de Courbevaux ont été faite vers 1901.
(Document de Stéphane Paroux)
Cet acte est une référence à un autre acte dressé à la succession au décès de sa mère en 1905.
Ce qui confirme que les modifications de Courbevaux ont été faite vers 1901.
(Document de Stéphane Paroux)
Sur les plans suivants, on voit très bien que la forme du Château a été modifié.
Sur le plan napoléonien, en 1839, la forme originelle de Courbevaux est rectangulaire et a été remanié pour devenir plutôt carrée.
Reste à trouver une gravure ou un dessin du Château dans sa forme ancienne.
Sur le plan napoléonien, en 1839, la forme originelle de Courbevaux est rectangulaire et a été remanié pour devenir plutôt carrée.
Reste à trouver une gravure ou un dessin du Château dans sa forme ancienne.
A gauche le plan Napoléonien de 1839 A droite le plan actuel en 2018 du Cadastre
1839 2018 1938
Cadastre de Courbevaux en 1938 - Document Stéphane Paroux
Plan des Courbes-Vaux en 1927 dessiné par Emmanuel de Sainville - Document Stéphane Paroux
Des recherches, nous ont amené à nous interroger sur l'hypothèse que des éléments du Pavillon Britannique de l'Exposition Universelle de Paris en 1901 auraient servis à la reconstruction de Courbevaux.
Stéphane Paroux, petit-fils des propriétaires dans les années 1960, se rappelle avoir vu sur les fenêtres l'inscription ''Glasgow''.
Je vais faire des recherches en ce sens et demander à examiner les restes des fenêtres.
Le Pavillon Britannique à l'Exposition Universelle de 1900
Cette piste débouche sur l'architecte anglais Edward LUTYENS (1869-1944) qui travailla à la conception de ce Pavillon Britannique. Des recherches sont en cours avec des spécialistes de l'architecture anglaise.
D'autres recherches sur cet architecte, nous ont fait découvrir une grande demeure : Overstrand Hall qu'il avait bâti en 1897 dans le North-Norfolk à l'Est de l'Angleterre qui présente de fortes similitudes avec Courbevaux.
Une question se pose : E. de Sainville aurait-il rencontré Edward Lutyens et lui aurait demandé de travailler sur les plans de Courbevaux ou au cours de ses voyages s'est-il simplement inspiré de son architecture?
A droite Courbevaux A gauche Overstrand Hall, North-Norfolk (Royaume Uni)
A droite Courbevaux A gauche Overstrand Hall, North-Norfolk (Royaume Uni)
A droite, Courbevaux A gauche, Overstrand Hall, North-Norfolk (Royaume Uni)
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L'escalier et les portes auraient été fabriqués par M. LÉPICIER, entrepreneur de menuiserie à St Germain des Prés.
On retrouve son nom dans l'inventaire de la succession d'Emmanuel de Sainville en 1931.
M. Lépicier avait une créance pour des travaux de menuiserie à Courbevaux de 27.365 francs et 47 centimes.
Ce même M. Lépicier fabriquera le cercueil d'Emmanuel de Sainville pour la somme de 1.930 francs et 50 centimes. Il se chargera du transport en corbillard et de trouvera des porteurs pour un prix de 281 francs.
On retrouve son nom dans l'inventaire de la succession d'Emmanuel de Sainville en 1931.
M. Lépicier avait une créance pour des travaux de menuiserie à Courbevaux de 27.365 francs et 47 centimes.
Ce même M. Lépicier fabriquera le cercueil d'Emmanuel de Sainville pour la somme de 1.930 francs et 50 centimes. Il se chargera du transport en corbillard et de trouvera des porteurs pour un prix de 281 francs.
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Laurence de Gyemare ne verra sans doute pas la fin des transformations de Courbevaux, elle décède à 31 ans en novembre 1901 au domicile parisien des de Sainville. Son union avec Emmanuel n'aura durée que 8 ans.
30 novembre 1901 - Acte de décès de Laurence, Marie de SAINVILLE, née de GYÉMARE (Archives de Paris)
Décédée le 29 novembre 1901 au 12 rue de Berlin (Paris 9ème)
Témoins : René PILLION, son cousin, chef du secrétariat à la Société des Gens de Lettres et Marcel DAÏL, employé.
Décédée le 29 novembre 1901 au 12 rue de Berlin (Paris 9ème)
Témoins : René PILLION, son cousin, chef du secrétariat à la Société des Gens de Lettres et Marcel DAÏL, employé.
Faire part de décès de Laurence Marie de GYEMARE - 29 novembre 1901 (Geneanet)
La tombe de Laurence de Gyémare et d’Emmanuel de Sainville au cimetière de Saint Germain des Prés - Loiret
(Bloc de granit de Bretagne)
(Bloc de granit de Bretagne)
Acte de concession au cimetière de Saint-Germain des Prés - 16 janvier 1902
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Emmanuel de Sainville eu certainement un profond chagrin à la suite du décès de sa jeune femme de 30 ans.
Fin mars 1902, il entreprend un voyage en Méditerranée sur le paquebot Niger
qui s'échoue au large de la Grèce au Cap Sounion le 6 avril 1902.
Les passagers seront évacués et rentreront à Marseille par un autre paquebot.
Le Figaro 13 avril 1902
Le paquebot Niger s'échoue à nouveau, le 24 décembre 1913 près de Çesme (Turquie), irréparable, il sera démoli.
(Collection Philippe Ramona)
(Collection Philippe Ramona)
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On ne sait que peu de choses sur ses autres voyages,
La liste des objets et du mobilier qui meublaient le Manoir nous donne une indication qu'il a beaucoup voyagé en Orient (voir l'inventaire de la vente d'octobre 1931).
Une précieuse information trouvée au détour d'un article de 1927 dans lequel il évoque ses souvenirs d'une chasse à l'ours au Caucase vers 1902 ou 1903 : "J'avais fait un dessin de ce tableau très pittoresque"
Malheureusement, nous n'avons pas encore retrouvé ce dessin.
La liste des objets et du mobilier qui meublaient le Manoir nous donne une indication qu'il a beaucoup voyagé en Orient (voir l'inventaire de la vente d'octobre 1931).
Une précieuse information trouvée au détour d'un article de 1927 dans lequel il évoque ses souvenirs d'une chasse à l'ours au Caucase vers 1902 ou 1903 : "J'avais fait un dessin de ce tableau très pittoresque"
Malheureusement, nous n'avons pas encore retrouvé ce dessin.
Psychica N° 84 - 15 février 1928 - Cas très précis de télépathie à distance
Une seconde indication des voyages en Orient d'Emmanuel de Sainville se trouve dans un texte du fils de René Warcollier Pierre qui avait visité Courbevaux vers 1925 et rencontrer le fameux Loup :
Mon père, le professeur Charles Richet et moi nous trouvions ensemble dans la bibliothèque (non séparée de l’atelier) après avoir parcouru des pièces meublées et décorées, et même comblées de souvenirs des expéditions menées par le comte de Sainville en Asie centrale avant la guerre de 14-18. "
(...)
"Ce descendant de la noblesse de Bretagne s’était lancé vers 1910 dans une exploration de l’Asie Centrale qui avait mené sa caravane jusqu’au lac Koukou-Nor* dont il avait donné le nom au petit étang de son parc de 17 hectares."
*Le Koukou-Nor ou Koko Nor (en mongol, lac bleu) est un lac du grand plateau central asiatique situé en Chine, sur les confins du Tibet,
de la Chine et de la Mongolie, à plus de 3000 mètres d'altitude. Le nom actuel est Lac Qinghai.
Mon père, le professeur Charles Richet et moi nous trouvions ensemble dans la bibliothèque (non séparée de l’atelier) après avoir parcouru des pièces meublées et décorées, et même comblées de souvenirs des expéditions menées par le comte de Sainville en Asie centrale avant la guerre de 14-18. "
(...)
"Ce descendant de la noblesse de Bretagne s’était lancé vers 1910 dans une exploration de l’Asie Centrale qui avait mené sa caravane jusqu’au lac Koukou-Nor* dont il avait donné le nom au petit étang de son parc de 17 hectares."
*Le Koukou-Nor ou Koko Nor (en mongol, lac bleu) est un lac du grand plateau central asiatique situé en Chine, sur les confins du Tibet,
de la Chine et de la Mongolie, à plus de 3000 mètres d'altitude. Le nom actuel est Lac Qinghai.
Emmanuel en amateur d'art, effectuait des recherches sur des peintres et des tableaux.
En 1895, il s'est rendu à Milan en Italie pour voir des collections en compagnie de son ami Alfred Bossy qui fut un de ses amis du Collège Rollin, son témoin de mariage et le Secrétaire de La Société des Amis du Louvre.
Courbevaux, 12 septembre 1895.
"Cher Monsieur, nous arrivons dans quelques jours à Milan : sans doute le 20 septembre. J’espère bien que
nous vous rencontrerons, que vous ne serai pas parti en villégiature, et que nous pourrons causer un peu de
Bosch, de ses alentours et de vos travaux. Nous ne devons passer que quelques jours à Milan. Cependant
nous aurions grand désir de visiter les collections Melzi et Trivulzi.
Il me semble que vous ne m'auriez dit avoir le moyen de nous en procurer l’entrée [sic] en ayant
le temps de vous y prendre d'avance. Aussi je viens tout de suite vous demander sans cérémonie si vous
pouvez faire quelque chose pour nous à cet regard ?
Peut-on voir facilement le peintures murales de la Casa Boromeo?
Voulez vous en tout cas m'adresser une lettre à la poste restante à Milan.
Mon ami Bossy se joint à moi pour vous envoyer l'expression de nos meilleurs souvenirs et de nos
sentiments les plus distingués."
Emmanuel de Sainville
Emmanuel de Sainville devient membre de la Société Nationale d'Acclimatation de France en 1907.
Il y sera un membre très actif de 1907 à 1921 avec de nombreuses publications et remarques à propos de l'élevage des ses poules gâtinaises, l'acclimatation d'autruches, de nandous, de paons, de lamas... aux Courbes-Vaux.
Il fera part d'observations des poissons de son bassin à travers la vitre installée dans le sous sol de son atelier, ainsi que le recensement des arbres et arbustes de son parc de 17 hectares.
La liste de ses écrits et remarques seront publiés prochainement sur ce site.
Un article dans la revue ; Les amis du Vieux Montargis et du Gâtinais sur ce lien
Au mois de mai 1913, il y fait un long exposé avec de nombreux détails sur son voyage à Palerme en Sicile.
Il est parti observé une autrucherie sicilienne avec l'intention d'implanter et d'acclimater ses volatiles dans son domaine des Courbes-Vaux.
Bulletin de la Société Nationale d'Acclimatation de France - 1913 (BNF)
Emmanuel de Sainville, "le voyageur-artiste" comme il se qualifie, part en Algérie et en Tunisie au printemps 1915, comme l'indique son compte rendu sur les invasions de criquets. Il séjournera à Tunis et prendra le train pour Bône, l'actuelle Annaba et se rendra à Constantine puis à El-Kantara dans le sud algérien.
Bône (Annaba) en train jusqu’à Constantine début mai 1915.
Constantine à El-Kantara en train le 10 mai 1915.
El-Kantara à Constantine en train le 15 mai 1915.
On ne peut que regretter de ne pas voir ses carnets de croquis qu'il a surement du faire durant ce voyage.
Une peinture sera présentée en 1924 dans le cadre d'une exposition organisée par la Société Coloniale des Artistes Français : Jeune fille de la Tunisie méridionale en costume de fête dans un salon de Tunis
Bulletin de la Société Nationale d'Acclimatation de France - 1915 (BNF)
Sept des destinations des voyages d'Emmanuel de Sainville
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En 1904, Emmanuel de Sainville participe à la rédaction du catalogue de l'Exposition des Primitifs Français.
Il rédige des articles sur deux statues du XIV et XV siècles.
Il rédige des articles sur deux statues du XIV et XV siècles.
Document BNF
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Le 9 Septembre 1909, à Hôtel de L’Écu à Sens (Yonne),
Emmanuel de Sainville épaulé par des amateurs fortunés fonde le Gâtinais Club Français.
Il en devient le premier président.
Cette initiative et surtout son élevage seront récompensés en 1913 par une médaille d'argent
de la Société Nationale d'Acclimatation de France.
Emmanuel de Sainville épaulé par des amateurs fortunés fonde le Gâtinais Club Français.
Il en devient le premier président.
Cette initiative et surtout son élevage seront récompensés en 1913 par une médaille d'argent
de la Société Nationale d'Acclimatation de France.
Extrait de la Revue ''LA GÂTINAISE" - 1934 (document de Gilbert BAUMGARTNER)
En février 1911, Emmanuel de Sainville lance une revue : Le monde Ailé afin promouvoir la fameuse Poule Gâtinaise : ''Notre œuvre est double : nous avons une œuvre locale et régionale et une œuvre universelle, nationale et même internationale'' (extrait du discours du 9 septembre 1910).
La couverture de ce premier numéro est illustrée par un dessin d'Emmanuel de Sainville et une publicité en fin de Bulletin pour la promotion de son élevage aux Courbes-Vaux.
On retrouve dans la liste des membres de la revue les noms de René PILLION membre de sa famille par la branche ROUHETTE de MONFORAND et de Charles NOUGUIER qui réside au Château de la Vallée où était né Emmanuel de Sainville.
La couverture de ce premier numéro est illustrée par un dessin d'Emmanuel de Sainville et une publicité en fin de Bulletin pour la promotion de son élevage aux Courbes-Vaux.
On retrouve dans la liste des membres de la revue les noms de René PILLION membre de sa famille par la branche ROUHETTE de MONFORAND et de Charles NOUGUIER qui réside au Château de la Vallée où était né Emmanuel de Sainville.
Collection de Thierry Duchemin, président du Gâtinaise club
Emmanuel de Sainville reçoit la Croix de Chevalier du Mérite Agricole en 1910 ou 1911.
L’ordre du Mérite agricole est un ordre honorifique institué en France le 7 juillet 1883 par le ministre de l'Agriculture Jules Méline pour récompenser les services rendus à l'agriculture.
L'insigne représente une étoile émaillée de blanc appendue à un ruban dont la plus grande partie est verte bordée de rouge, ce qui lui vaut le surnom de ''poireau''.
Extrait du discours prononcé par Edmond Perrier, directeur du Muséum et Président de la Société Nationale d'Acclimatation
Bulletin de la Société Nationale d'Acclimatation - 1911 (BNF)
Bulletin de la Société Nationale d'Acclimatation - 1911 (BNF)
Bulletin de la Société Nationale d'Acclimatation - 1913 (BNF)
Dessins de E. de Sainville pour illustrer son article d'une trentaine de pages - Bulletin de la Société Nationale d'Acclimatation - 1910 (BNF)
Publication de l'intégralité de l'article sur le site prochainement
Publication de l'intégralité de l'article sur le site prochainement
Toutes les Poules et leurs Variétés par H.-L.-Alphonse Blanchon et le Comte Delamarre de Monchaux - 1924 (BNF)
Emmanuel de Sainville et les membres du Gâtinais Club de France font une demande de subvention en 1914
au département voisin des Courbes-Vaux.
Des recherches sont en cours pour connaitre la décision du Conseil Général de l'Yonne et retrouver les documents originaux de cette demande.
Rapport du Conseil Général de l'Yonne - 1915 (BNF)
Bulletin de la Société Nationale d'Acclimatation de France - 1915 Bulletin de la Société Nationale d'Acclimatation de France - 1916
(Archives BNF)
(Archives BNF)
Emmanuel de Sainville se consacra à ses passions : la peinture, la télépathie, les plantes et ses oiseaux.
Il se qualifiait "d'ermite des Courbes Vaux"
Emmanuel de Sainville préférait le terme de Manoir à celui de Château, rectifiant la légende des cartes postales
qu'il utilisait pour sa correspondance comme sur cette carte du 11 décembre 1927, envoyée à René Warcollier.
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Quelques reproductions d’œuvres d'Emmanuel de Sainville dit ''Loup de Sainville''
(Documents de Gilbert Baumgartner - Société d'Émulation de Montargis)
Emmanuel de Sainville - Paysannes (document de Gilbert Baumgartner)
Emmanuel de Sainville - Paysannes - Détail de la signature (document de Gilbert Baumgartner)
A lire l'article de Gilbert Baumgartner sur l'histoire de ce tableau
A lire l'article de Gilbert Baumgartner sur l'histoire de ce tableau
article_baumgartner_lettre_ede_sainville_sté_emulation_montargis_2019.pdf |
La lessive d'hiver à la mare du Chesnoy - 1887
Emmanuel de Sainville, sous le pseudonyme de de J. Courbevaux
(document de Gilbert Baumgartner)
Emmanuel de Sainville, sous le pseudonyme de de J. Courbevaux
(document de Gilbert Baumgartner)
Emmanuel de Sainville - Bouquet (document de Gilbert Baumgartner)
H. Le Loup de Sainville - Coucher de soleil derrière l'Esterel - Peinture à l'huile - 37 x61 cm
Vendu aux enchères à Blois le 11 mars 2024
Vendu aux enchères à Blois le 11 mars 2024
DICTIONNAIRE GALERIE GEORGES PETITS (1881-1934) - ÉCHELLE DE JACOB - PIERRE SANCHEZ
DICTIONNAIRE DES INDÉPENDANTS (1894-1914) - ÉCHELLE DE JACOB - PIERRE SANCHEZ
DICTIONNAIRE DES INDÉPENDANTS (1894-1914) - ÉCHELLE DE JACOB - PIERRE SANCHEZ
DICTIONNAIRE DES INDÉPENDANTS (1920-1950) - ÉCHELLE DE JACOB - PIERRE SANCHEZ
Une petite rectification sur ce qui est écrit dans ce catalogue de l’Échelle de Jacob de Pierre Sanchez, Il ne s'agit pas de Hervé, mais de Honoré second prénom d'Emmanuel de SAINVILLE. De plus, il fut bien l'élève de Jules Joseph Lefebvre, un ancien boulanger devenu peintre à Montmartre. Donc Boulanger n'est pas un autre professeur de peinture.
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Des œuvres d'Emmanuel de Sainville ont été vendu aux enchères :
Cheval au pré - dessin au plomb - (15 cm x 21 cm) - Vente du 20 mai 2006 (100€)
Xavier de La Perraudière Commissaire priseur à Saumur
Bateau de pêche à quai - Peinture à l'huile - (92 x 60 cm) - Vente du 6 juillet 2008 (estimation 1000 à 1500 €)
Hôtel de Ventes Vanderkindere à Bruxelles
Cheval au pré - dessin au plomb - (15 cm x 21 cm) - Vente du 20 mai 2006 (100€)
Xavier de La Perraudière Commissaire priseur à Saumur
Bateau de pêche à quai - Peinture à l'huile - (92 x 60 cm) - Vente du 6 juillet 2008 (estimation 1000 à 1500 €)
Hôtel de Ventes Vanderkindere à Bruxelles
Bateau de pêche à quai - Peinture à l'huile - (92 x 60 cm)
Journal des Débats - 21 avril 1908
En novembre 1926, Emmanuel de Sainville est admis comme membre à la Société d'Émulation de l'Arrondissement de Montargis qui avait organisé une exposition des artistes peintres ou sculpteurs locaux du 6 au 8 novembre 1926.
Son élève Mlle H. Grégoire "Le Goupil" y expose un tableau en compagnie de 33 autres artistes.
Son élève Mlle H. Grégoire "Le Goupil" y expose un tableau en compagnie de 33 autres artistes.
Bulletin de la Société d'émulation de l'arrondissement de Montargis (1926)
Compte rendu de la 2ème Exposition des Beaux-Arts organisée à la salle des fêtes de Montargis du 11 au 19 juin 1927
Bulletin de la Société d'émulation de l'arrondissement de Montargis (1927) - BNF
Bulletin de la Société d'émulation de l'arrondissement de Montargis (1927) - BNF
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Comme nous l'avions évoqué un peu plus haut, Emmanuel de Sainville avait été sensible dès son enfance et durant ses études aux sciences dites parallèles.
En 1922, Emmanuel de Sainville s’intéresse au spiritisme et rencontre le spirite Gabriel Delanne (disciple d'Allan Kardec)
Des séances de spiritisme étaient organisées de décembre 1920 à juin 1922 à la villa Montmorency
(28 avenue des Sycomores - Paris 16ème) siège de l’Union Spirite Française
"Le comité de la Société Française d’Études Psychiques avait nommé une commission chargée d'étudier spécialement la médiumnité par incarnation. Albertine se mit à sa disposition, et cela permit de faire, pendant cette période, des recherches expérimentales du plus haut intérêt.
Elles eurent lieu sous la présidence de M. Gabriel Delanne, auquel son état de santé ne permettait pas de se déplacer. M. Bourniquel dirigeait les épreuves ; M. Paul Bodier remplit pendant quelque temps les fonctions de secrétaire, mais faute de loisirs suffisants, il fut ensuite remplacé par Mlle Jeanne Laplace qui prit en sténographie toutes les séances.
Les assistants au nombre d'une vingtaine, étaient tous expérimentés, et aucun d'eux n'a jamais considéré ces recherches autrement que comme une étude des plus sérieuses. Les conditions imposées étaient simplement : observer et se taire ; néanmoins, il était permis de demander des explications et personne ne s'en fît faute."
Gabriel Delanne & G. Bourniquel (Écoutons nos morts - 1923)
28 avenue des Sycomores - Paris 16ème - Ancien siège de l’Union Spirite Française
A venir un résumé des expériences de spiritisme auxquelles assista Emmanuel de Sainville.
Il y joua un rôle d'enquêteur et de vérificateur des propos entendus pendant des séances (extraits du livre de Gabriel Delanne)
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En février 1925, Emmanuel de Sainville est consulté pour un article de la revue Psychica (n°48) traitant des "Apparitions Matérialisées d'une Victime de la Terreur (?)". Dans le numéro précédent (n°47 de janvier 1925) Gabriel Delanne avait exprimé son avis et ses idées.
Delanne aurait-il mis en relation de Sainville avec la revue Psychica ou lors des séances avenue des sycomores aurait-il rencontré des membres de la Psychica?
Autre détail intéressant de l'article, le rédacteur présente de Sainville comme le secrétaire de la Société Psyco-Physique.
De Sainville collaborera avec Psychica et publiera quelques articles sur ces expériences télépathiques
(le relevé des articles est en cours, ils seront publiés prochainement)
Pour lire l'intégralité du document, cliquer sur le lien suivant : Psychica 47-48 Janvier-février 1925
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Emmanuel de Sainville se consacre également à la télépathie et publie des articles dans des revues
Psychica et la Revue Métapsychique de l'Institut Métapsychique International (IMI) à la fin des années 1920
Article de H. Loup de Sainville dans PSYCHICA N° 85 - 15 mars 1928
(Comment je suis devenu Métapsychiste Spiritualiste)
Pour lire ou télécharger l'intégralité de cet article cliquer ici
(Comment je suis devenu Métapsychiste Spiritualiste)
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En Août 1928, Emmanuel de Sainville publie un autre article dans Psychica racontant ses expériences télépathiques avec son caniche Androclès. Il avait acheté ce caniche marron de "pure race" en 1925 dans l'intention de le dresser à la télépathie selon les méthodes de Carita Borderieux (directrice de la revue Psychica) avec son chien Zou.
Pour ces expériences télépathiques, il se faisait aider d'Hélène Grégoire (peintre dite "le Goupil" ) qui vivait à Courbevaux.
Pour ces expériences télépathiques, il se faisait aider d'Hélène Grégoire (peintre dite "le Goupil" ) qui vivait à Courbevaux.
Emmanuel de Sainville en homme érudit, choisit pour son caniche un nom dans la mythologie grecque.
Androclès était esclave.
On raconte qu'ayant été livré aux bêtes dans le grand de Rome pour s'être enfui de chez son maître, il fut reconnu et épargné par un lion. En s'échappant de chez son maître et en s'enfuyant dans le désert, il aurait guéri l'animal et aurait vécu avec lui. Livré aux fauves, il devait mourir. Cependant, le lion le reconnut et lui montra des signes d'affection. L'Empereur apprenant cette explication de la bouche d'Androclès, le gracia et lui fit cadeau du lion. Androclès le promena en laisse dans toute la ville, recevant de l'argent des passants. Pline l'ancien rapporte la reconnaissance manifestée par un lion à qui Mentor de Syracuse avait retiré une épine de la patte. Cet épisode a inspiré George Bernard Shaw qui a intitulé un de ses ouvrages Androclès et le lion (1912) ainsi que Victor Hugo dont un des poèmes de La légende des siècles est appelé Au lion d'Androclès. Pour lire le poème de Victor Hugo |
Article de Emmanuel de Sainville dans PSYCHICA N° 90 - 15 août 1928
(Androclès caniche calculateur qui frappe sur une table)
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Le caniche Androclès à Courbevaux avec Emmanuel de Sainville et Hélène Grégoire (de dos)
datée entre 1926 et 1930
datée entre 1926 et 1930
Une question se pose, le chien Androclès étant né le 26 mai 1925, Emmanuel de Sainville décéda le 11 mai 1931.
Le chien avait alors 5 ans. Qu'est devenu ce brave Androclès? Encore une piste à explorer !!!
Le chien avait alors 5 ans. Qu'est devenu ce brave Androclès? Encore une piste à explorer !!!
Emmanuel de Sainville raconte qu'il s'inspire des méthodes de Carita Borderieux.
Cette femme avait dressé son chien Zou à la télépathie, Zou savait lire et compter.
Elle a publié ses expériences dans un livre en 1927 : "Les nouveaux Animaux Pensants"
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Extrait de l'article de H. Loup de Sainville dans la Revue Métapsychique de Juillet Août 1927.
(Expériences de télépathie)
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(Expériences de télépathie)
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René Warcollier
René Warcollier de l'Institut Métapsychique International collabore avec Emmanuel de Sainville pour des expériences de télépathie. René Warcollier vient à Courbevaux avec son fils Pierre (le jeune homme sur la photo en dessous)
Pierre Warcollier a écrit les souvenirs de ses séjours à Courbevaux.
De gauche à droite
Emmanuel de SAINVILLE - Suzanne LOINARD - Pierre WARCOLLIER - Germaine WARCOLLIER
(COURBEVAUX vers 1925 -1929)
Emmanuel de SAINVILLE - Suzanne LOINARD - Pierre WARCOLLIER - Germaine WARCOLLIER
(COURBEVAUX vers 1925 -1929)
La seule photo en notre possession de l'intérieur de Courbevaux avec Emmanuel de Sainville (vers 1929)
De gauche à droite :
Emmanuel de Sainville - Suzanne Loinard - René Warcollier - Pierre Warcollier
Mademoiselle Hélène Grégoire la peintre dite "Le Goupil" - Germaine Loinard ( femme de René Warcollier)
Le jeune homme debout, Pierre Warcollier écrira ses souvenirs de ces visites dans les années 1925 à 1929 à Courbevaux
De gauche à droite :
Emmanuel de Sainville - Suzanne Loinard - René Warcollier - Pierre Warcollier
Mademoiselle Hélène Grégoire la peintre dite "Le Goupil" - Germaine Loinard ( femme de René Warcollier)
Le jeune homme debout, Pierre Warcollier écrira ses souvenirs de ces visites dans les années 1925 à 1929 à Courbevaux
Le salon dans l'atelier avec la grande verrière - 2018 & 1929
EMMANUEL DE SAINVILLE par Pierre WARCOLLIER, fils de René WARCOLLIER
Le comte de Sainville, membre actif de l’IMI (Institut Métapsychique International) lui (mon père René Warcollier)avait légué sa propriété nommée « Les Courbevaux », domaine comportant un manoir meublé situé dans un grand parc.
Après son décès, plusieurs membres de l’IMI étaient venus se retrouver aux Courbevaux pour avoir une connaissance visuelle de tout ce qui était décrit sommairement et sans évaluation dans le testament.
Auparavant, René avec ma mère et moi, avait déjà été invité par le comte à passer quelques jours aux Courbevaux. René s’est donc offert pour faire visiter ce manoir au professeur Charles Richet, qui était l’honneur de l’IMI.
Moi qui y étais venu du vivant du comte, j’avais eu droit de sa part à une visite éclairée et détaillée. C’est à cette période que j’avais écouté les propos métapsychiques et philosophiques tenus par mon père et le comte de Sainville. Le comte de Sainville était un catholique pratiquant et néanmoins spirite.
Mon père, le professeur Charles Richet et moi nous trouvions ensemble dans la bibliothèque (non séparée de l’atelier) après avoir parcouru des pièces meublées et décorées, et même comblées de souvenirs des expéditions menées par le comte de Sainville en Asie centrale avant la guerre de 14-18. Et voici que le professeur Charles Richet avise, sur la planche supérieure d’une bibliothèque murale, le dernier d’une rangée de livres aux reliures anciennes. C’était un peu haut, mais Charles Richet était grand et en allongeant le bas, s’empare du volume, l’ouvre et lit, et nous dit : « L’Enéïde, de Virgile ! ». Et le voilà qui, sans plus lire le livre qu’il tient à bout de bras, se met à déclamer l’Enéïde par cœur, et cela n’en finissait plus car enthousiaste, le professeur adaptait une gestuelle théâtrale au texte latin qu’il continuait à réciter. Mon père et moi étions admirativement sidérés. Quand le professeur s’en aperçut, il s’arrêta net et nous dit : « C’est aussi cela un professeur de médecine. »
Le comte de Sainville était un peintre excellent dans le genre classique du 19ème siècle. C’était un homme modeste qui signait ses tableaux, exposés au Salon d’Automne ou ailleurs, ‘Le Loup’. C’était une personnalité d’une haute culture classique sur un plan intellectuel, et de plus très versé en connaissance de l’ésotérisme et des milieux ésotériques. Mais « à la ville » cela était caché par le personnage qu’il se plaisait à jouer d’artiste peintre d’époque Manet, avec un reste d’École des Beaux-Arts.
Il portait donc un grand chapeau noir à large bord, une cravate bouffante nouée à la Vallière et une vaste cape d’artiste peintre agrafée par un bijou d’argent datant de la Renaissance. Il allait ainsi aux expositions de peinture, botté et muni d’une canne ancienne.
Ce descendant de la noblesse de Bretagne s’était lancé vers 1910 dans une exploration de l’Asie Centrale qui avait mené sa caravane jusqu’au lac Koukou-Nor dont il avait donné le nom au petit étang de son parc de 17 hectares.
Le manoir, remplaçant le château de ses ancêtres, avait été construit sur ses plans personnels et conformément à des données symboliques judéo-chrétiennes car c’était un chrétien pieux et un catholique pratiquant. Autour du manoir, une pièce d’eau à traverser par un pont élégant, et sur l’eau, près du manoir de style anglais aux escaliers symboliques par leur nombre de marches et par leur forme triangulaire, des cygnes en totale liberté.
L’on pouvait descendre du rez-de-chaussée où se trouvait l’atelier de peinture jusque dans la cave dont l’un des quatre murs était une énorme glace transparente pour admirer les poissons et les cygnes nageant dans la douve entourant le manoir.
Le comte de Sainville vivait ici très simplement quand j’y suis allé pour la première fois avec mes parents. Il y avait seulement comme personnel une dame en retraite et sa fille qui faisait la cuisine. Faire le ménage dans un tel manoir n’était pas son rôle, et personne d’ailleurs ne venait le faire. C’eut été un vrai travail pour une équipe de professionnels, vu le désordre esthétique qui régnait parmi les objets d’art. Donc la fille de la dame âgée préparait les repas pour le comte, pour sa mère et pour nous les invités dans une cuisine très bien tenue. C’était la femme du jardinier-gardien qui avait préparé les chambres qui nous étaient destinées. C’était encore elle qui avait préparé l’entrée et l’escalier triangulaire, comme décalé et tournant jusqu’en haut du manoir. On prenait donc les repas dans la cuisine située, elle, hors du manoir car construite sur la rive externe de la pièce d’eau en douve qui faisait du manoir une île ayant deux ponts : celui qui, d’une grande élégance, menait à la grande entrée par sept marches, et le pont long (« des soupirs de l’affamé », ai-je dit à mes parents) joignant la cuisine au manoir. Car long était le trajet pour qui avait faim
De la cuisine, on accédait à une petite partie du parc où se trouvait la maison du gardien et de sa femme, ainsi qu’un jardin potager tenu par le gardien. Le « pont des soupirs » ouvrait dans le manoir derrière le grand escalier triangulaire de niveau avec le hall d’entrée, grandiose de par sa porte d’entrée et son grand escalier.
Il y avait aussi un escalier dérobé pour descendre des étages sur le pont des soupirs.
Chacune des pièces, tant au rez-de-chaussée que sur deux hauts étages, était remplie si ce n’est comblée de meubles, d’objets d’art et d’un déballage d’objets (grands ou moyen) de collection issus d’un bazar oriental originel. Il y avait beaucoup de ces meubles légers en cuivre, décorés de gravures, qui constituaient le nécessaire à vivre des familles nomades d’Asie centrale et qui pouvaient facilement être transportés à dos de chameau selon les nécessités d’une vie réglée par la transhumance des troupeaux. Et par-ci, par-la, hétéroclitement mélangés, des meubles et des objets d’art européens de valeur. C’est pour souligner ce mélange que je reviens sur ces objets et meubles d’Asie centrale qui avaient été obtenus par des échanges contre du matériel de cuisine et de l’outillage occidental banal que le comte de Sainville avait amenés dans sa caravane.
Dans le grand et haut atelier d’artiste peintre du manoir, il y avait quelques sièges anciens, des tables à dessiner et des statues et statuettes diverses dont certaines me semblaient gothiques ; et tout un mur était couvert de paysages et de portraits peints par le comte, restes d’une vie d’expositions dans les salons et triste preuve d’un talent qui n’avait pas trouvé preneur.
Pierre WARCOLLIER (fils de René WARCOLLIER)
C'est la photo du château où nous nous sommes mariés. Après avoir appartenu au Comte Le Loup de Sainville, ami de mon père.
Il fut légué par De Sainville à l'Institut Métapsychique International dont mon père était président" Pierre Warcollier
Il fut légué par De Sainville à l'Institut Métapsychique International dont mon père était président" Pierre Warcollier
De gauche à droite Suzanne LOINARD - Germaine LOINARD WARCOLLIER - Emmanuel de SAINVILLE
(COURBEVAUX vers 1925 -1929)
(COURBEVAUX vers 1925 -1929)
De gauche à droite René WARCOLLIER - Emmanuel de SAINVILLE - Germaine LOINARD WARCOLLIER
Odette HABERT WARCOLLIER - Pierre WARCOLLIER
(COURBEVAUX vers 1925)
Odette HABERT WARCOLLIER - Pierre WARCOLLIER
(COURBEVAUX vers 1925)
À droite, Pierre Warcollier en tenue de scout - René WARCOLLIER l'homme barbu au chapeau.
(COURBEVAUX aux environs de 1925)
(COURBEVAUX aux environs de 1925)
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Emmanuel de Sainville décède à Courbevaux le 11 mai 1930
Emmanuel de Sainville, n'ayant pas de descendants, il légua le Manoir des Courbes Vaux à l'Institut Métapsychique International.
René Warcollier membre de l'IMI, avait fait des expériences de télépathie avec Emmanuel de Sainville.
Le château étant devenu la propriété de l'Institut Métapsychique International mi-1930.
Archives de l'IMI
Un après le décès d'Emmanuel de Sainville, une vente d'une partie du mobilier
est organisée aux Courbes Vaux en octobre 1931
Pour lire et télécharger l'ensemble du catalogue des 314 lots, cliquer sur le lien : VENTE COURBES VAUX 1931
Des affiches annonçant cette vente ont été placardées dans les environs de St Germain des Prés
ainsi qu'une publication dans le journal ''le gâtinais'' début octobre.
La vente mobilière s'effectuera sur 6 jours, les 11, 12, 13, 18, 19 octobre pour finir le 6 décembre 1931.
La vente rapportera :
Le dimanche 11 octobre 1931 : 84.020 francs
Le lundi 12 octobre 1931 : 52.580 francs
Le mardi 13 octobre 1931 : 41.665 francs
Le dimanche 18 octobre 1931 : 13.090 francs
Le lundi 19 octobre 1931 : 7.983 francs
Le 6 décembre : 3.624 francs
Soit un total pour cette vente du mobilier des Courbes-Vaux de : 202.912 francs
Certaines œuvres ont été achetées par le Musée du Louvre.
Paul VITRY, conservateur au Musée du Louvre assiste en personne à la vente et fait valoir
le droit de préemption de l'état français.
NOUS PUBLIERONS LE MONTANT DES ACHATS POUR LE MUSÉE DU LOUVRE
Après le décès d'Emmanuel de Sainville, certains membres de l'IMI viendront à Courbevaux.
Pierre Warcollier et sa famille y viendront en 1939 pour les vacances.
Pierre Warcollier, son fils y célébra son mariage en 1935.
COURBEVAUX - 12 juillet 1930
(Pierre Warcollier, le 2ème personnage en partant de la droite)
(Pierre Warcollier, le 2ème personnage en partant de la droite)
COURBEVAUX vers 1930, près du petit pont - (René Warcollier et sa femme Germaine Warcollier)
René Warcollier (1881-1962)
Ingénieur chimiste. Président de l’IMI de 1950 à 1962.
Il fut un brillant chimiste qui se passionna pour la recherche et l’obtention de pierres synthétiques, rubis, saphirs, émeraudes) et de perles artificielles.
Ses découvertes, aussi extraordinaires que les écrans de cinéma hyper-lumineux, firent l’objet de brevets d’invention exploités dans de nombreux pays.
Son génie d’inventeur était sous-tendu par la rigueur de pensée d’un grand scientifique, celle-là même qu’il mit par la suite au service de ses activités de métapsychiste.
Il réalisa d’innombrables expériences sur la télépathie, phénomène qui focalisa toute son attention et pour laquelle il réussit à dégager les principales lois, modalités, caractéristiques de fonctionnement.
Ainsi, il est devenu, dans le domaine de la parapsychologie qualitative (se référant aux aspects psychologiques et inconscients des sujets) une figure aussi emblématique que Rhine a pu l’être dans celui de la parapsychologie quantitative.
Cependant, dès les années 20 et jusqu’à sa mort en 1962, René Warcollier avait pris une autre orientation. Avec Eugène Osty et Gustave Geley, ils ont inauguré à l’IMI, la recherche qualitative en parapsychologie.. Geley dans le domaine de la clairvoyance, Warcollier dans celui de la télépathie.
En raison probablement de sa formation de chimiste, René Warcollier était très imprégné de l’idée d’une transmission télépathique référée à une télégraphie sans fil, donc à une « télépathie sans fil », une TSF de l’esprit.
L’analogie avec la TSF semblait prometteuse. De la même façon qu’un émetteur et un récepteur doivent être réglés sur une même longueur d’ondes, une certaine sympathie, voire même un sentiment plus fort ( amitié, amour) entre agent et percipient avait un effet grandement facilitant. Mais l’analogie s’arrêtait là. La distance ne jouait strictement aucun rôle, aucune différence significative dans le cas d’un envoi d’une pièce à une autre ou d’un continent à un autre. Warcollier organisa à l’IMI des groupes sur de longues durées. En effet, certains groupes se sont réunis régulièrement une fois par semaine pendant 10 ans.
Il découvrit un certain nombre de lois et mit au point un ensemble de techniques de facilitation basées sur l’imagination, préconisant déjà quatre procédés d’entraînement à la télépathie. Fasciné par le fonctionnement de la psyché, par les miroitements de l’âme, il anima ces groupes pendant prés de quarante ans, et publia régulièrement les résultats dans la Revue Métapsychique..
Source IMI
Ingénieur chimiste. Président de l’IMI de 1950 à 1962.
Il fut un brillant chimiste qui se passionna pour la recherche et l’obtention de pierres synthétiques, rubis, saphirs, émeraudes) et de perles artificielles.
Ses découvertes, aussi extraordinaires que les écrans de cinéma hyper-lumineux, firent l’objet de brevets d’invention exploités dans de nombreux pays.
Son génie d’inventeur était sous-tendu par la rigueur de pensée d’un grand scientifique, celle-là même qu’il mit par la suite au service de ses activités de métapsychiste.
Il réalisa d’innombrables expériences sur la télépathie, phénomène qui focalisa toute son attention et pour laquelle il réussit à dégager les principales lois, modalités, caractéristiques de fonctionnement.
Ainsi, il est devenu, dans le domaine de la parapsychologie qualitative (se référant aux aspects psychologiques et inconscients des sujets) une figure aussi emblématique que Rhine a pu l’être dans celui de la parapsychologie quantitative.
Cependant, dès les années 20 et jusqu’à sa mort en 1962, René Warcollier avait pris une autre orientation. Avec Eugène Osty et Gustave Geley, ils ont inauguré à l’IMI, la recherche qualitative en parapsychologie.. Geley dans le domaine de la clairvoyance, Warcollier dans celui de la télépathie.
En raison probablement de sa formation de chimiste, René Warcollier était très imprégné de l’idée d’une transmission télépathique référée à une télégraphie sans fil, donc à une « télépathie sans fil », une TSF de l’esprit.
L’analogie avec la TSF semblait prometteuse. De la même façon qu’un émetteur et un récepteur doivent être réglés sur une même longueur d’ondes, une certaine sympathie, voire même un sentiment plus fort ( amitié, amour) entre agent et percipient avait un effet grandement facilitant. Mais l’analogie s’arrêtait là. La distance ne jouait strictement aucun rôle, aucune différence significative dans le cas d’un envoi d’une pièce à une autre ou d’un continent à un autre. Warcollier organisa à l’IMI des groupes sur de longues durées. En effet, certains groupes se sont réunis régulièrement une fois par semaine pendant 10 ans.
Il découvrit un certain nombre de lois et mit au point un ensemble de techniques de facilitation basées sur l’imagination, préconisant déjà quatre procédés d’entraînement à la télépathie. Fasciné par le fonctionnement de la psyché, par les miroitements de l’âme, il anima ces groupes pendant prés de quarante ans, et publia régulièrement les résultats dans la Revue Métapsychique..
Source IMI
Texte de René Warcollier publié en 1927 dans la Revue Métapsychique relatant des expériences de télépathie
avec Emmanuel de Sainville à Courbevaux: "La Télépathie Expérimentale"
Pour lire l'intégralité de l'article de René Warcollier, cliquer ici
Peinture de Marcel GUILLARD - Août 1939 - Le Manoir des Courbes Vaux (collection particulière)
En remerciement d'un séjour passé aux Courbes Vaux invité par René Warcollier.
En remerciement d'un séjour passé aux Courbes Vaux invité par René Warcollier.
Peinture de Marcel GUILLARD - Août 1939 - Une mare près des Courbes Vaux
(La mare du lieu-dit les Guillots qui servait d'abreuvoir pour les troupeaux)
(La mare du lieu-dit les Guillots qui servait d'abreuvoir pour les troupeaux)
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Photos du mariage de Pierre WARCOLLIER ( fils de René WARCOLLIER) avec Odette HABERT en 1935.
Le repas de noces eu lieu au Château de Courbevaux.
Le repas de noces eu lieu au Château de Courbevaux.
Photos des mariés Pierre Warcollier et Odette Habert devant le péron de Courbevaux - lundi 5 août 1935
Photos des mariés Pierre Warcollier et Odette Habert avec leurs amis devant le péron de Courbevaux - lundi 5 août 1935
Photos des mariés Pierre Warcollier et Odette Habert avec leurs amis devant la façade du péron de Courbevaux - lundi 5 août 1935
Photos des mariés Pierre Warcollier et Odette Habert avec leurs amis devant le bassin de Courbevaux - lundi 5 août 1935
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COURBEVAUX vers 1930
COURBEVAUX vers 1930
COURBEVAUX 1935
COURBEVAUX 1935
COURBEVAUX 1935
Intérieur de l'entrée de Courbevaux avec la mosaïque au sol représentant des paons - 1935
COURBEVAUX vers 1935 - Le péron avec un Paon blanc (Germaine WARCOLLIER à droite)
COURBEVAUX vers 1930, près des volières et le pavillon du fond qui servait de Couvoir)
(à gauche debout Pierre Warcollier - à droite debout René Warcollier)
(à gauche assise Germaine Warcollier)
(à gauche debout Pierre Warcollier - à droite debout René Warcollier)
(à gauche assise Germaine Warcollier)